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  • phèdre comme anti-héros folle

    phèdre comme anti-héros folle

    Phèdre est l’un des personnages féminins les plus intéressants de tout le théâtre, en paticulier du théâtre français. Elle nést pas un héros tragique exactement, mais un anti-héros. Un anti-héros est défini comme « le personnage central d’une pièce de théâtre ou d’un livre qui n’as pas de qualités traditionnellement héroïques…». Phèdre est une anti-héros parce qu’elle est vouée à l’échec. Elle doit accepter son destin, mais elle nie toujours avoir des défauts. Elle est folle parce qu’elle accepte son destin et nie ses defauts. Elle se projette sur Oenone et las laisse prendre la responsabilité de ses décisions, et elle trouve des excuses pour les mauvaises morales, donc elle est folle la aussi.

    Premièrement, Phèdre va déjà échouer avant même la pièce commence, et nous le savons parce qu’elle est maudite par Aphrodite: « Je reconnus Vénus et ses feux redoutables, / D’un sang qu’elle poursuit tourments inévitables ». Cependant, elle ignore cette « malédiction » et l’utilise vraiment à son avantage:

    « C’est Vénus tout entière à sa proie attachée.

    J’ai conçu pour mon crime une juste terreur ;

    J’ai pris la vie en haine, et ma flamme en horreur ;

    Je voulais en mourant prendre soin de ma gloire,

    Et dérober au jour une flamme si noire: »

    Racine, Phèdre

    Elle sait à quel point elle compte peu et elle embrasse son destin à bras ouverts. Alors que son sort pourrait être inputé aux dieux, ce que la plupart des littératures grecques ont tendances à faire pour rejeter le blâme sur le protagoniste (généralement humain), son crime est vraiment le sien car Phèdre « n’est ni tout à fait coupable, ni tout à fait innocente ». Nous savons que Phèdre est vouée à l’échev pricipalement parce qu’elle ne blâme pas les dieux, ce qui est très étrange dans le contexte de ce tpye de littérature. Une personne qui n’est pas folle blameraient les dieux. Elle est maudite par eux, mais ça n’a pas d’importance pour elle. Au lieu de ça, elle blâme Oenone, pas Aphrodite ou tout autre dieu au-dessus d’elle. Phèdre est constamment poursuivi par la haine de tous les dieux. À cause de ça, elle veut mourir. C’est une vie complètement sans espoir pour elle, et c’est pourquoi nous voyons à quel point elle est faible et fragile même au tout début de la pièce. Au début, elle ne connaît pas tout à fait la haine des dieux, mais elle sent une présence maléfique imminente sur elle, ce qui n’aide pas sa santé et sa fragilité.

    Ensuite, Phèdre nie tous ses défauts et elle est narcissique. Phèdre a tendance à faire en sorte que tout le monde autour d’elle se sente mal pour elle parce qu’elle est malade, fatiguée, maudite par les dieux. Oenone est son miroir parlant. Oenone n’aide pas Phèdre et veut juste la rendre heureuse. Ainsi, Phèdre commence à se forger une image incorrecte d’elle-même à cause d’Oenone. Oenone dit à Phèdre à quel point elle est merveilleuse, et Phèdre le croit. Oeone prend les insécurités qu’elle voit Phèdre présente et les transforme en quelque chose de « meilleur ». Elle sait que Phèdre est amoureux d’Hippolyte. C’est Oenone qui a convaincu Phèdre de révéler ses sentiments, pas Phèdre elle-même. Phèdre suit ce que dit Oenone parce qu’elle est narcissique et veut se faire belle. Parce que Oenone peut lui dire quoi faire et qu’elle plait aux gens, Phèdre peut rejeter le blâme de ses terribles actions sur Oenone. Quand elle révèle ses sentiments pour Hippolyte, elle désespère de être aimée par lui, mais il la refuse. Elle a désespérément besoin qu’il l’aime et elle se fiche qu’il ne ressente pas la même chose pour elle. Son esprit malade et mourant commence à former un fantasme de ce qui pourrait arriver si Hippolyte l’aimait:

    « Il sait mes ardeurs insensees.

    De l’austere pudeur les bornes sont passees…

    Toi-meme, rappelant ma force defaillante,

    Et mon âme déjà sur mes lèvres errante,

    Par tes conseils… »

    Racine, Phèdre

    Lorsqu’elle révèle ses sentiments à Hippolyte, elle se fiche de sa réaction et, d’une certaine manière, elle devient ellle-même narcissique. Elle veut qu’il l’aime, et quand il lui dit non, elle s’en fiche. Elle s’accrochera toujours à ce fantasme.

    Ainsi, Oenone est le coupable, selon Phèdre. Phèdre projette toutes ses difficultés et ses actions négatives sur Oenone, et lui fait prendre le blâme. Notez qu’il utilise le singulier toi, et pas vous. Ainsi, Oenone est peut-être un monstre, mais c’est en réalité un reflet de Phèdre. Oenone est fait des vrais désirs et désirs de Phèdre et de sa mauvaise foi. Après que Phèdre a banni Oenone, c’est vraiment comme si elle s’était banni elle-même. C’est pourquoi Phèdre n’utilise pas vous, parce qu’elle considère la relation avec Oenone comme plus personnelle, comme s’ils étaient une personne, une pire, une meilleure. C’est une sorte de dichotomie bon et mauvais. Parce que Phèdre pense qu’Oenone est un miroir d’elle, ce fait provoque la folie en lui-même. Alors que Phèdre voit sa passion et son amour pour Hippolyte comme quelque chose de mal, elle ne s’engage à rien pour l’inverser, et se sent juste coupable et monstrueuse.

    Un lecteur se sentire simultanément mal et ne se sentira pas mal pour Phèdre. Au début de la pièce, les lecteurs se sentiront mal pour Phèdre, car elle a cet amour dévorant pour Hippolyte. Elle est obsédée par lui, à quel point que ça la rend malade. Ce n’est pas un amour profont, ce pendant, mais plus lubrique, ce qui ne donne pas de bonnes raisons pour qu’un lecteur se sente terriblement mal pour elle. Dans la seconde moitié de la piède, cependant, une fois que Phèdre apprend qu’Hippolyte aime Aricie, elle est jalouse et haineuse, et ainsi les lecteurs ne se sentent plus mal. Phèdre est trompé et délirant. Donc, elle est un anti-héros parce qu’elle joue le rôle de la victime mais est en fait l’agresseur. Un lecteur ne se sentirait généralement pas mal pour une personne folle, et nous ne nous sentons pas mal pour Phèdre.

    Dans cette pièce, Phèdre est l’agresseur parce que elle joue la rôle de la victime, même si elle n’est pas la victime. oenone essaie de la convaincre qu’elle a juste besoin d’être avec Hippolyte et qu’ils seront heureux ensemble et elle aime Phèdre. « Mon zele n’a besoin que de votre silence ». Phèdre se plaint de ne pas avoir HIppolyte, et Oenone la soutient. Phèdre sait qu’elle n’aura pas de vie avec Hippolyte, et pourtant elle refuse de l’admettre, et continue de suivre Oenone. elle refuse de reconnaître qu’elle sera toujours le monstre, et pourtant elle prospère à cause à ce fait. Elle prospère à cause au fait qu’elle est maudite par les dieux et vouée à l’échec, mais elle aime la pitié que cela lui attire. Elle est narcissique et elle croit que puisqu’elle est une reine, elle est meilleure que quiconque, même les dieux, et qu’elle est don au-dessus d’être vouée à l’échec. POurtant, elle ne sait pas qu’elle est plus qu’une simple reine, mais un monstre, grâce aux dieux et à leurs malédictions. Elle est victime de toute la haine des dieux, et pourtant elle se nourrit de cette haine. C’est quelque chose que seul un narcissique fort et confiant pourrait faire. Elle croit qu’elle peut rendre sa vie heureuse et prétendre qu’elle n’est pas un monstre et qu’elle peut devenir heureuse malgré tous les signes et les chances contre elle.

    Dans l’ensemble, Phèdre est un anti-héros parce qu’elle doit échouer. Elle doit faire face à ce qu’elle est et à ce qu’elle a fait. Elle doit accepter son destin. Elle doit accepter le fait qu’elle est un monstre, mais c’est difficile pour elle. Elle essaie de faire croire à tout le monde autour d’elle qu’elle n’en est pas une, et elle essaie de blâmer Oenone pour ses propres problèmes, ce qui est une chose horrible. Phèdre est narcissique et n’aime pas penser à ses défauts, c’est ce qui la rend si douée pour jouer la victime, alors qu’en réalité c’est elle qui victimise les autres et elle-même. Parce qu’elle est narcissique, elle est folle, et elle joue la rôle de la victime.

  • ionesco et le théâtre de l’absurde

    ionesco et le théâtre de l’absurde

    De voir La Cantatrice Chauve est de comprendre la beauté du théâtre en direct, parce que dans un théâtre vous pouvez voir tous les petits choses qui créer un monde réel dans l’espace. Surtout avec le thème d’absurdité, ça ajoute une essence de la comédie ou peut-être une essence de la réalité, parce que le but du théâtre devrait de créer la vérité sous les circonstances imaginaires pour attirer les gens et se rapportent à eux. 

    La réalité sous les circonstances imaginaires est très claire au début de la pièce, quand Monsieur et Madame Smith parlent ensemble. Ils parlent doucement de beaucoup de sujets comme une conversation réel. Un autre but du théâtre devrait de créer des enjeux augmentés, pour que ça reste intéressant. Donc c’est pourquoi la conversation entre les Smiths sont un peu bizarre, mais toujours normale. Ils parlent de la soupe, du poisson, des patates, et tous les choses sont normales, mais la partie qui est bizarre est le fait que c’est très vite.

    Quand vous lisez cette pièce, c’est un peu difficile d’avoir le dialogue très vite comme ça, donc c’est meilleur de voir cette pièce, de voir les interactions un peu absurdes entre deux personnes normales. C’est intéressant que les Smiths ne parlent de rien, mais c’est une conversation vraie. Toues les conversations n’ont pas besoin d’être très philosophique et profonde. Vous pouvez parler des choses absurdes ; c’est normal, c’est humain. Quand vous pouvez voir cette pièce, vous pouvez se rapporter avec les personnages dans la scène, et c’est une expérience que vous ne pouvez pas recevoir quand vous lisez simplement le texte.

  • “i’m going to be sick.”

    “i’m going to be sick.”

    Do you ever look at your writing and think, “Wow, this is bad.”? I do. We all do. For most people, that happens during the revising process. For a select few that happens at the end, when they think, “Well, this is it.” For me, it happens as I’m writing my first draft. Which is a blessing and a curse. A blessing because I think it can only get better from here. A curse because I find it difficult to begin because I know it’s going to be bad.

    But I have to start somewhere. 

    Writing is Power author Peter Elbow gives a few notes of advice to avoid that sinking feeling we get when we’re faced with our own work. The first: recognize that those negative feelings you have are there when you feel them. This is a good way to understand patterns at the root of the problem, and it’s a very… therapeutic method. 

    I suggest that instead of just recognizing the problem, add a bit to it by doing something about the problem at the same time. It’s really classical conditioning. Every time you feel yourself becoming nauseous at your work, write another word, another sentence, another paragraph. 

    Just keep writing. 

    The next step Elbow gives to helping yourself overcome nausea is to do a free write in which you let all of your feelings go. This is Elbow basically saying to go outside and scream at the sky to get all those emotions out before they make their sly way onto the page, where they’ll end up eating your writing work. Keeping your emotions separated and contained during the writing process is a great piece of advice, I’ll give him that.

    I’d like to take a slightly different approach. This may be a stretch, but let’s think of the Meisner technique of acting for a moment. While it is a different hemisphere of creating art, its fundamental aspects can still be applied in a way. The Meisner technique has three essential pieces: emotional preparation, repetition, and improvisation. Most people when employing this technique learn their lines in the most robotic way possible, so that when it comes time to rehearse and perform, they have the ability to explore different ways of speaking and different emotions, because they don’t have an already set way of saying your line in your head.

    In the same way, you can write without any emotion involved, robotically, so that when you get to the revising process, you have more room to explore different ways to say one sentence or paragraph. This sort of “unemotional” first draft helps me when I think to just write without stopping.

    Elbow’s last tip is to be prudent. Don’t delete everything in a fit of rage. Don’t go too crazy. This, I wholeheartedly agree with. I’ve spent way too much time writing an entire draft, deleting it, and starting from scratch. That’s inefficient, and not useful to you whatsoever. 

    Focus on the words on the page, not the feelings in your head.