Category: collegiate

  • herland

    herland

    “They were inconveniently reasonable, these women.”

    Charlotte Perkins Gilman

    JEFFREY: An undercover policeman posing as a hitman. He is quiet but strong.
    SAM: A woman planning to have her husband killed. She is prideful but full of fear.


    JEFFREY sits in the driver’s seat of a car. He wears street clothes. SAMANTHA enters STAGE LEFT and steps into the passenger seat. She wears pajamas.
    SCENE 1
    SAM: Good morning.
    JEFFREY: Hello.
    (beat.)
    SAM: I need you to…
    JEFFREY: You need me to…?
    SAM: …kill my husband. Yes.
    JEFFREY: Kill your husband? I see. Yes.
    SAM: I need to figure out…
    JEFFREY: Figure out…?
    SAM: …when I…need it done. Thursday?
    JEFFREY: Thursday.
    SAM: Yes. I need it done Thursday. I work.
    JEFFREY: And what about the money? The money…
    SAM: The money is being worked out. I’ll deal with it.
    JEFFREY: And this money…?
    SAM: This money…
    JEFFERY: It’s…
    SAM: It’s his life insurance.
    JEFFREY: Life insurance. And the way…
    SAM: The way it needs to be done?
    JEFFREY: Yes. You said…
    SAM: …a robbery. I want it to look like a robbery. But…
    JEFFREY: But…?
    SAM: I’ve got this friend.
    JEFFREY: Mhmm.
    SAM: (getting worked up.) I just… I don’t want…This friend wants to move in with me and I don’t… I don’t want her to be scared.
    JEFFREY: I see. And is there…?
    SAM: He should be outside. I need him outside. I don’t want to mess up the house. The house…
    JEFFREY: Is there any money…?
    SAM: You want money…?
    JEFFREY: Yes. Now?
    SAM: Now. Okay. I will…
    JEFFREY: Bring the money?
    SAM: Next time.
    JEFFREY: What date?
    SAM: Date? Pick a date. Surprise me…
    JEFFREY: …on a Thursday…
    SAM: A Thursday. Is there anything else?
    JEFFREY: I need…
    SAM: Floor plan. Money. Picture of my husband.
    JEFFREY: Yes…
    SAM: Okay. I will…
    JEFFREY: …see you tomorrow…


    SCENE 2
    JEFFREY sits in the driver’s seat of a car. SAMANTHA enters STAGE LEFT and steps into the passenger seat.
    SAM: (repeats methodically as she enters the vehicle.) Floor plan. Money. Picture of my husband.
    JEFFREY: …and is this…?
    SAM: All you will need.
    JEFFREY: …and why…?
    SAM: Why do it?
    JEFFREY: Yes…
    SAM: It is easier than divorcing him.
    JEFFREY: Do you want me to…?
    SAM: Painless. Make it painless.
    JEFFREY: Painless…
    (beat.)
    SAM: (whispers.) Please.
    (beat.)
    SAM: …Is this…
    JEFFREY: This.
    SAM: Is this a…bad idea for me?
    JEFFREY: Well.
    SAM: But what…What happens if you get caught?
    JEFFREY: I’ll take care of it. I know people.
    SAM: …and if it doesn’t…?
    JEFFREY: Doesn’t?
    SAM: If it doesn’t work.
    JEFFREY: Well.
    SAM: Well?
    JEFFREY: (mutters.) Won’t.
    SAM: Hm?
    JEFFREY: Hm?
    SAM: Did you…?
    JEFFREY: Did I?
    SAM: …did you say something…?
    JEFFREY: What?
    SAM: No.
    JEFFREY: No.
    SAM: I feel…
    JEFFREY: Feel?
    SAM: I don’t want to…
    JEFFREY: …to…
    SAM: …hurt his family, you see? You see?
    JEFFREY: I see.
    SAM: This is…heartbreaking…to me…
    JEFFREY: Heartbreaking.
    SAM: No. It’s okay. I’m so very sorry. I wish… I wish I could… I wish I could just get it over with. But I don’t want to… I don’t want to…have this hatred. I don’t want…his family… I just want it done.
    JEFFREY: You’ll get it done.
    SAM: I’ll… get it done.
    (beat.)
    JEFFREY: Just so you know…
    SAM: So I know?
    JEFFREY: After you leave, it is done.
    SAM: Done.
    JEFFREY: There is no turning back. I will do it after this.
    SAM: Done.
    JEFFREY: Whether you like it or not. It will get done. He will die, you know?
    SAM: I know.
    JEFFREY: Okay. You know.
    SAM: Okay.
    JEFFREY: Is there anything else?
    SAM: Is there…?
    JEFFREY: Anything else.
    SAM: …no.
    JEFFREY: Nothing.
    SAM: No. Thank you.
    JEFFREY: Thank you.
    SAM: Good luck.
    JEFFREY: Good luck to you.
    SAMANTHA opens the car door, steps out, and exits STAGE LEFT.
    Blackout
    .

  • tortue!

    tortue!

    5 novembre 2001

    Je suis allée au parc aujourd’hui. Le parc aux chiens. Guadeloupe a rencontré un autre chien nommé Gilette. Je pense qu’ils feraient des bons amis. Guadeloupe est un chien très… curieux. Autres chiens, tous petits animaux, buissons, arbres. Tout ce que il peut mettre son nez. Aujourd’hui il est particulièrement intéressé à un pierre. J’ai ramassé le pierre moussue et dessous gisait un tortue. Une tortue vert vif avec des rayures en zig-zag bleu. Il avait l’air sympathique et assez petit, donc j’ai décidé de le ramener à ma maison pour étudier et donner à Guadeloupe un ami pour le moment.

    7 novembre 2001

    J’ai pris du temps après le travail ces deux derniers jours pour inspecter cette tortue. Il n’a mangé aucune des fruits secs ou des insectes que je l’ai donné, et ça c’est étrange. En fait, il ne répond à aucune sorte de stimuli.

    J’ai décidé de l’appeler Thibault.

    10 novembre 2001

    Cette tortue est bizarre. Je l’ai mis dans une boîte en verre que j’avais dans mon sous-sol, mais il a ramper pendant la nuit. Il est entré dans le frigo de l’autre côté de la pièce et a commencé à manger le steak congelé que j’avais là. Guadeloupe ne s’intéresse plus tellement à la chose. Il a été un peu nerveux hier et aujourd’hui. Je ne sais pas pourquoi. Je lui ai dit de descendre au sous-sol pour me rendre visite mais il a refusé. Il ne voulait même pas descendre la première marche de l’escalier.

    12 novembre 2001

    Je me suis réveillé ce matin et j’ai trouvé la tortue dans la cuisine. Il est monté les escaliers. Je ne sais pas comment il a fait ça. Les escaliers n’ont pas de dos; ils sont ouverts. Peut-être que Guadeloupe l’a porté ? Mais là encore, Guadeloupe n’aime pas plus Thibault. Thibault était juste assis par terre dans la cuisine, me regardant quand je suis entré. J’ai essayé de le prendre pour le ramener au sous-sol mais il n’a pas aimé ça. Il m’a mordu le pouce très fort.

    Je saigne depuis un moment.

    19 novembre 2001

    Ce fait une semaine que Thibault m’a mordue. Je dois constamment changer le pansement. Chaque matin, je me réveille et il est dans un endroit différent dans ma maison. C’est un petit jeu que nous jouons. Je dois le retrouver tous les matins. Guadeloupe ne m’approchera pas non plus. Je suppose qu’il a peur du sang.

    20 novembre 2001 

    Thibault était sur moi quand je me suis réveillé ce matin. En me regardant. Avec ces petits yeux perçants. Ces yeux qui ne clignent jamais. Je l’ai fait tomber par terre par accident parce que il m’a fait sursauter. Je l’ai redescendu et j’ai essayé de trouver Guadeloupe, mais je ne l’ai même pas entendu aboyer. Alors j’ai emmené Thibault en bas et il était là. Gisant sur le sol. Mort. Mon chien. Mon pauvre chien. Couché dans une mare de sang. Je me suis précipité pour remettre la tortue dans sa boite en verre et j’ai couru à Guadeloupe. Je le soulevai et lui serrai la tête. Est-il tombé dans les escaliers ? Je ne trouve aucun endroit d’où il saigne. D’où vient tout ce sang ?

    D’où vient tout ce sang ?

    21 novembre 2001

    J’ai enterré Guadeloupe. Mettre un petit drapeau à l’endroit dans mon jardin. Thibault était en fait encore dans sa boite en verre quand je me suis réveillé ce matin. Il n’avait pas bougé. Pendant que je faisais mes rondes habituelles à sa recherche, je me sentais un peu étrange, comme si j’avais des yeux qui me fixaient. Je ne pouvais pas me débarrasser de ce sentiment. Mais je suis descendu et il était là. Avec ces yeux encore une fois.

    Les yeux.

    24 novembre 2001

    Les yeux.

    Les yeux.

    Les yeux.

    Thibault n’a pas bougé depuis des jours. Pourquoi n’a-t-il pas bougé ? Est-il mort aussi ?

    Je n’ai pas bougé non plus. Nous nous regardons juste. Ces petits yeux stupides, puants et perçants. Je détourne le regard un instant puis je sens à nouveau ces yeux sur moi. Je ne peux pas détourner le regard.

    Je ne peux pas détourner le regard.

    Ne peux pas.

    Détourner.

    Le regard.

  • l’intelligence artificielle

    l’intelligence artificielle

    La progression de l’humanité n’a pas entraîné la disparition de Dieu, n’est-ce pas ? Bien, c’est une histoire complètement différente. Quoi qu’il en soit, si Dieu nous a créés, il est impossible qu’il soit détruit. Dieu peut toujours être présent malgré la progression considérable de sa création. Si nous avons créé l’intelligence artificielle, notre création ne peut pas nous dépasser. Parce que l’intelligence artificielle n’est pas créative, elle est créée. Ainsi, il ne peut pas produire le même effet dans la création d’une œuvre d’art. Une œuvre créée par un être humain a le pouvoir d’évoquer des sentiments. Une œuvre créée par un ordinateur n’a pas d’autre raison d’être que de produire une sortie basée sur une entrée.

    Par exemple, l’intelligence artificielle ne peut pas remplacer les écrivains. Je suis écrivaine, et l’intelligence artificielle n’a aucun moyen de me remplacer, car elle ne peut pas avoir exactement les mêmes expériences, souvenirs, processus de pensée et idées que moi. L’écriture est un débordement spontané de sentiments puissants. Il trouve son origine dans l’émotion « recueillie dans la tranquillité » comme le dit William Wordsworth. L’intelligence artificielle n’a pas ce sentiment puissant. Elle n’a pas d’émotion. Elle ne peut pas se souvenir d’un souvenir d’une manière différente basée sur l’expérience actuelle.

    En tout cas, je ne fais toujours pas confiance à l’intelligence artificielle car elle n’est pas utilisée à des fins morales et elle essaie d’effacer les créations de vrais artistes créatifs et de gens avec un art qui n’est pas très bon. Cependant, je ne crois pas que l’intelligence artificielle entraînera la disparition de l’humanité. Je pense que l’humanité conduira à la disparition de l’humanité.